Le Télégramme - municipales 2014
Municipales. Pascal Inizan candidat au siège de maire
20 février 2013 – Le Télégramme
À un an des municipales, un premier candidat se déclare officiellement au poste de maire. Pascal Inizan (PS) tentera de ramener la mairie à gauche. Ses colistiers l'ont adoubé. Le vote des adhérents se fera à l'automne.
Les observateurs des derniers conseils municipaux ont sans doute remarqué la montée en fréquence de ses prises de paroles, son affirmation dans un rôle de leader de l'opposition. De fait, Pascal Inizan étrennera officiellement ses attributions de président du groupe de gauche lors du prochain conseil, en avril. Il succède à Jacqueline Olivet qui, tout en restant conseillère municipale, a décidé de se consacrer davantage à sa fonction de secrétaire de section cantonale où elle a été réélue, le 15 novembre. Avec pour mission prioritaire de préparer localement les élections municipales de 2014.
« Entrée en campagne »
Des déclarations politiques plus musclées ces derniers mois avaient servi d'échauffement. Aujourd'hui, la course à la mairie paraît bel et bien lancée. Depuis hier, on connaît la première entrée en lice pour le poste suprême : Pascal Inizan, justement. Les sept élus du groupe de gauche (six PS, un PCF) l'ont préféré, par un vote, à Henri Morvan. « Quel qu'il soit, notre candidat sera soutenu », assure Jacqueline Olivet, estimant que « Pascal Inizan est un bon candidat. Je suis contente qu'il se déclare maintenant. Cela va marquer l'entrée en campagne, au moins en interne ».
Vote en octobre
Et stimuler d'autres candidatures à gauche ? À voir dans les prochains jours. La procédure en interne, au PS, verra le vote, par les adhérents de sections, des têtes de liste en octobre : « Un peu tard », regrette Jacqueline Olivet.
Portes ouvertes
D'ici là, avec ou sans autre prétendant, le PS local continuera de travailler collectivement à l'élaboration de son programme : « La réflexion doit se faire à plusieurs », confirme Pascal Inizan, qui maintient naturellement la porte ouverte aux représentants du Front de gauche et autre. Jusqu'à leur proposer quelle place sur la liste : « Il faudra réfléchir aux postes structurants, puis aux postes politiques. Des choses sont envisageables dès lors qu'un contrat de confiance les recouvre ».
Convaincre le vote Hollande
Pas encore officiellement investi, le médecin hospitalier au CH Ferdinand-Grall, Landernéen d'origine (ses parents habitent au Tourous), bientôt 52 ans, marié, cinq enfants, colistier de Jean-Pierre Thomin de 1996 à 2008, veut rebasculer Landerneau à gauche : « L'un des enjeux sera d'obtenir l'adhésion sur notre liste et notre programme des électeurs qui ont voté à plus de 60 % pour François Hollande ». Mais entre élection nationale et locale, l'arithmétique s'efface souvent derrière d'autres rapports entre la politique et le citoyen. Pas officiellement candidat mais on ne l'imagine pas ne pas vouloir enchaîner sur un second mandat, Patrick Leclerc (divers droite) connaît désormais son premier adversaire. Les prochains conseils municipaux ne manqueront pas de saveur.
- Yann Le Gall