Rectificatif - communiqué

Publié le par Parti socialiste

La lecture de l’article consacré au logement à Landerneau, paru dans le Télégramme du 12 juin, appelle de ma part quelques observations. Tout d’abord, le très intéressant graphique publié porte sur les logements autorisés et non sur les logements construits, comme cela est indiqué par erreur. Par ailleurs, le maire prétend que la plus mauvaise année est 2007, avec 29 autorisations attribuées. C’est faux et il le sait. Après trois années très fastes, nous avions attribué cette année-là 47 autorisations de logements nouveaux. Mais après les élections, la droite en a annulés 18. Ceux-ci auraient donc du être retirés de l’année de leur suppression et non de celle de leur autorisation. Par différence cela donne 14 autorisations seulement en 2008 (32-18). C’est bien la plus mauvaise année de la décennie, une fois rectifiée la falsification des chiffres.

Il est également surprenant que le maire ne se soit décidé à dévoiler les chiffres 2012 que 5 mois ½ après la fin de l’année et suite à des demandes répétées. Ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on guérit le malade.

En tout état de cause, on autorise aujourd’hui à Landerneau largement moins de logements que nécessaire pour assurer le simple maintien de la population. La municipalité de droite n’a pas voulu comprendre que le logement social est le moteur de toute politique de l’habitat. Elle a cassé ce moteur. On en voit le résultat aujourd’hui. La crise a bon dos. Car comment expliquer, sinon par le manque absolu de dynamisme municipal, que Landerneau n’ait gagné l’an dernier que 26 habitants, lorsque l’Hôpital-Camfrout en a gagné 75 et Pencran 100. Par quel miracle ces communes passeraient-elles à côté de la crise ?

 

Jean-Pierre Thomin

Maire honoraire de Landerneau

 

Publié dans Vie de la section

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